EN ESPAÑOL
[Versión de Raphael (1974) >>>]
Letra y música: Gilbert Bécaud
Le premier grand chef de ma tribu
S'appelait "Aigle Noir".
D’un seul coup e poing il abattait un bison
En lui brisant les reins.
Guerre après guerre, les Blancs se sont installés
Et ont changé jusqu'aux noms des hommes
C'est ainsi que dans notre petit village
Nous avons eu George Washington, Aigle Noir
Franklin Delanoe Roosevelt, Aigle Noir
John Fitzgerald Kennedy, Aigle Noir
Mais moi je m'appelle Aigle Noir
Et mon fils s'appellera Aigle Noir
Notre petit village s'appelait Yucatapa
Yucatapa, l'île verte
Ils en ont fait New York
Mais moi j'habite à Yucatapa
En plein milieu de leur New York
Indiens mes frères
Indiens mes frères
Ils ont souillé
Nos femmes et nos rivières
Nos femmes et nos rivières
Ils ont noyé nos terres
Ils ont noyé nos terres
Ils ont brûlé nos dieux
Indiens mes frères
Indiens mes frères
Ils ont gagné
Et moi, ils ne m'ont pas attaché
Avec leur chaîne d'or et leur chaîne d'acier
Et quelquefois je rêve
Je rêve que je vole au-dessus de la ville pourrie
Et je revois Yucatapa l'île verte
Et de cette île verte
Montent des fumées
Alors je redescends tousser avec les autres
Et je marche
Je marche dans Broadway
Qui serpente comme un sentier de guerre
Dessous chaque pavé, il y a une hache de guerre
Qui attend
Et quelquefois je sens un arc dans mes mains
Et je vise le haut d'un building
Monsieur Rockefeller, ma flèche
Et monsieur Rockefeller tombe du haut de son empire
Ma flèche dans son œil
L'œil crevé de monsieur Rockefeller
Qui tombe et retombe
Indiens mes frères
Indiens mes frères
Ils ont souillé
Nos femmes et nos rivières
Nos femmes et nos rivières
Ils ont brûlé nos terres
Ils ont brûlé nos terres
Ils ont brûlé nos dieux
Indiens mes frères
Indiens mes frères
Ils ont gagné
Et voilà, je suis au milieu de la prairie
De mon grand-père
La prairie de mon grand-père
Qu'ils ont appelée "Time Square"
Et qui est grasse de pétrole et de rouge à lèvres
Là où couraient les chevaux
Personne ne me regarde
Personne ne me voit
Je suis indien, je n'existe pas
On ne respecte pas un Indien sans ses plumes
Et pourtant, ils sont chez nous mes frères
Ils sont chez moi mes frères
A Yucatapa, à Yucatapa
Indiens mes frères
Indiens mes frères
Ils ont souillé
Indiens mes frères
Indiens mes frères
Ils ont gagné
Se llamaba “Águila Negra”.
De un solo puñetazo mataba un bisonte
Partiéndole los riñones.
Guerra tras guerra, los Blancos se instalaron
Y cambiaron hasta los nombres de los hombres
Es así que en nuestro pequeño pueblo
Tuvimos a George Washington, Águila Negra;
Franklin Delano Roosevelt, Águila Negra;
John Fitzgerald Kennedy, Águila Negra.
Pero yo me llamo Águila Negra
Y mi hijo se llamará Águila Negra.
Nuestro pequeño pueblo se llamaba Yucatapá
Yucatapá, la isla verde.
Ellos lo convirtieron en New York.
Pero yo vivo en Yucatapá
En pleno centro de su New York.
Indios mis hermanos
Indios mis hermanos
Mancillaron
Nuestras mujeres y nuestros ríos
Nuestras mujeres y nuestros ríos
Anegaron nuestras tierras
Anegaron nuestras tierras
Quemaron nuestros dioses
Indios mis hermanos
Indios mis hermanos
Ganaron
Y a mí no me ataron
Con su cadena de oro y su cadena de acero
Y a veces sueño
Sueño que sobrevuelo la ciudad podrida
Y vuelvo a ver Yucatapá, la isla verde
Y de esta isla verde
Suben humaredas
Entonces desciendo a toser con los otros
Y camino
Camino por Broadway
Que serpentea como un sendero de guerra
Debajo de cada adoquín hay un hacha de guerra
Que espera
Y algunas veces noto un arco en mis manos
Y apunto a lo alto de un edificio,
Señor Rockefeller, mi flecha
Y el señor Rockefeller cae desde lo alto de su imperio
Con mi flecha clavada en su ojo
El ojo horadado del señor Rockefeller
Que cae y vuelve a caer.
Indios mis hermanos
Indios mis hermanos
Mancillaron
Nuestras mujeres y nuestros ríos
Nuestras mujeres y nuestros ríos
Anegaron nuestras tierras
Anegaron nuestras tierras
Quemaron nuestros dioses
Indios mis hermanos
Indios mis hermanos
Ganaron
Y llego al centro de la pradera
De mi abuelo
La pradera de mi abuelo
A la que han llamado "Time Square"
Y que está pringada de petróleo y de pintalabios
Allí por donde corrían los caballos
Nadie me mira
Nadie me ve
Soy Indio, no existo
Nadie respeta a un Indio sin sus plumas
Y sin embargo, están en nuestra tierra mis hermanos
Están en mi tierra mis hermanos
En Yucatapá, en Yucatapá
Indios mis hermanos
Indios mis hermanos
Mancillaron
Indios mis hermanos
Indios mis hermanos
Ganaron
BONJOUR , POUVEZ VOUS ME CONTACTER SUR . piludhe@gmail.com
ResponderEliminarMerci
Très cordialement ...
PILU