GEORGES BRASSENS
La Guerre de 14-18 (1964)

VERSIONES (ENLACES EXTERNOS)
EN CASTELLANO
[Versión de Horacio Cervan (Minuto 2:43) >>>]
EN RUSO
[Versión de Alexandre Avanessov (Minuto 1:53) >>>]
EN FRANCÉS
[Parodia (letra alternativa) de Edith Cresson (1987) (Minuto 0:16) >>>]


LA GUERRA DEL 14-18
Letra y música: Georges Brassens

Depuis que l'homme écrit l'Histoire,
Depuis qu'il bataille à coeur joie
Entre mille et une guerre notoires,
Si j'étais tenu de faire un choix,
A l'encontre du vieil Homère,
Je déclarais tout de suite:
"Moi, mon colon, celle que je préfère,
C'est la guerre de quatorze-dix-huit!"

Est-ce à dire que je méprise
Les nobles guerres de jadis,
Que je me soucie comme d'une cerise
De celle de soixante-dix?
Au contraire, je la révère
Et lui donne un satisfecit
Mais, mon colon, celle que je préfère,
C'est la guerre de quatorze-dix-huit!

Je sais que les guerriers de Sparte
Plantaient pas leurs epées dans l'eau,
Que les grognards de Bonaparte
Tiraient pas leur poudre aux moineaux...
Leurs faits d'armes sont légendaires,
Au garde-à-vous, je les félicite,
Mais, mon colon, celle que je préfère,
C'est la guerre de quatorze-dix-huit!

Bien sûr, celle de l'an quarante
Ne m'as pas tout a fait déçu,
Elle fut longue et massacrante
Et je ne crache pas dessus,
Mais à mon sens, elle ne vaut guère,
Guère plus qu'un premier accessit,
Moi, mon colon, celle que je préfère,
C'est la guerre de quatorze-dix-huit!

Mon but n'est pas de chercher noise
Au guérillas, non, fichtre, non
Guerres saintes, guerres sournoises,
Qui n'osent pas dire leur nom,
Chacune a quelque chose pour plaire,
Chacune a son petit mérite,
Mais, mon colon, celle que je préfère,
C'est la guerre de quatorze-dix-huit!

Du fond de son sac à malices,
Mars va sans doute, à l'occasion,
En sortir une - un vrai délice! -
Qui me fera grosse impression...
En attendant je persévère
A dire que ma guerre favorite,
Celle, mon colon, que je voudrais faire,
C'est la guerre de quatorze-dix-huit!

Desde que el hombre escribe la Historia,
desde que batalla alegremente,
entre mil y una guerras notorias
si tuviera que elegir,
contrariamente al viejo Homero
declararía ipso facto:
“¡Yo, colega, la que prefiero
es la guerra del 14-18!”

¿Significa ello que desprecie
las nobles guerras de antaño,
que me importe un comino
la del setenta?
Al contrario, la reverencio
y le doy un aprobado
¡pero, colega, la que prefiero
es la guerra del 14-18!

Sé que los guerreros de Esparta
no clavaban sus espadas en el agua,
que los grognards(1) de Bonaparte
no disparaban su pólvora a los pájaros…
Sus hechos de armas son legendarios,
en posición de firmes los felicito
¡pero, colega, la que prefiero
es la guerra del 14-18!

Por supuesto que la del año cuarenta
no me ha decepcionó del todo,
fue larga y masacrante
y no me cisco en ella,
pero en mi opinión no merece más,
más que un primer accésit
¡yo, colega, la que prefiero
es la guerra del 14-18!

No pretendo buscarle las cosquillas
a las guerrillas, no, jobar, no,
guerras santas, guerras solapadas
que no se atreven a pronunciar su nombre:
cada una tiene algo para gustar,
cada una tiene su pequeño mérito
¡pero, colega, la que prefiero
es la guerra del 14-18!

Del fondo de su saco de malicias
Marte sin duda, un día de estos,
sacará una -¡una verdadera delicia!-
que me causará una gran impresión…
Mientras tanto persevero
en decir que mi guerra favorita
la que, colega, me gustaría hacer,
¡es la guerra del 14-18!

(1) Viejo soldado de la Guardia Imperial.

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