LENY ESCUDERO
La moitié de ton âme (1977)


LA MITAD DE TU ALMA
Letra y música: Leny Escudero

Aujourd’hui je peux bien te le dire
Je ne t’ai jamais tant aimée
Qu’au temps où tu étais lisse comme un galet
Douce comme un chant d’oiseau-lyre
Eternelle comme une vague
Ronde comme une planète
Mystérieuse comme un cri dans un terrain vague
Murmurante comme une fête
Aujourd’hui je me le rappelle
Tu n’as jamais été aussi belle
Qu’au temps où tu étais nous trois
Toi moi et elle à la fois

Tu me disais touche mon ventre
Je m’allongeais sur toi ravi
Tu étais louve et quand même amante
Et tu protégeais sa vie
Mais toi tu me laissais faire
Posait tes deux mains sur ma joue
Le bonheur était sur terre
Et la terre était à nous
Et j’essayais de combattre
Et j’étais gauche et j’étais lourd
Rien que d’entendre son cœur battre
Je n’osais plus te faire l’amour
Et bien avant qu’elle te délivre
Elle criait contre ma main
Elle criait je veux vivre
Et j’en pleurais jusqu’au matin

Aujourd’hui je peux bien te le dire
Je ne t’ai jamais tant aimée
Qu’au temps où tu étais lisse comme un galet
Douce comme un chant d’oiseau-lyre
Eternelle comme une vague
Ronde comme une planète
Mystérieuse comme un cri dans un terrain vague
Murmurante comme une fête
Aujourd’hui je me le rappelle
Tu n’as jamais été aussi belle
Qu’au temps où tu étais nous trois
Toi moi et elle à la fois

Puis tu m’as dit elle va naître
Viens mon amour je veux que tu sois là
Tu seras le premier à la reconnaître
Et le premier qu’elle verra
Tu seras le premier qui la touche
Quand tu la prendras tes bras
Que ta bouche soit aussi ma bouche
Lorsqu’enfin tu l’embrasseras
Je te donne la moitié de mon âme
Prends mon amour elle est à toi
Tu restes homme je te fais femme
En te donnant ce moment-là
Et ce fut doux et ce fut tendre
C’était vivant c’était la vie
C’était finit pour nous d’attendre
Puisque c’était toi Stéphanie

Hoy puedo decírtelo
Nunca te amé tanto
Como cuando eras lisa como un guijarro
Suave como un canto de pájaro lira
Eterna como una ola
Redonda como un planeta
Misteriosa como un grito en un descampado
Un murmullo como de fiesta
Hoy lo recuerdo
Nunca estuviste tan hermosa
Que cuando eras nosotros tres
Tú, yo y ella a la vez

Me decías Tócame el vientre
Y yo me estiraba embelesado sobre ti
Eras loba y sin embargo amante
Y protegías su vida
Pero me dejabas hacer
Ponías tus dos manos en mi mejilla
La felicidad nos envolvía
Y la Tierra era nuestra
Y yo intentaba luchar
Y era torpe y también pesado
Al oír latir su corazón
Ya no me atrevía a hacerte el amor
Y mucho antes de que saliera de ti
Gritaba contra mi mano
Gritaba Quiero vivir
Y yo lloraba hasta el amanecer

Hoy puedo decírtelo
Nunca te amé tanto
Como cuando eras lisa como un guijarro
Suave como un canto de pájaro lira
Eterna como una ola
Redonda como un planeta
Misteriosa como un grito en un descampado
Un murmullo como de fiesta
Hoy lo recuerdo
Nunca estuviste tan hermosa
Que cuando eras nosotros tres
Tú, yo y ella a la vez

Luego me dijiste Va a nacer
Ven, amor mío, quiero que estés presente
Serás el primero en reconocerla
Y el primero al que ella verá
Serás el primero en tocarla
Cuando la tomes en tus brazos
Que tu boca sea también mi boca
Cuando por fin la beses
Te doy la mitad de mi alma
Tómala mi amor, es tuya
Sigues siendo hombre, yo te hago mujer
Dándote este momento
Y fue suave y fue tierno
Estaba viva, era la vida
Se acabó para nosotros la espera
Pues ya estabas ahí, Stéphanie.

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