Letra: Claude Lemesle - Música: Alain Goraguer
Il est là comme un imbécile
De la rosée au bord des cils
Le coeur abruti de chagrin
Il se regarde dans la glace
Où vaguement un ange passe
Une femme au regard lointain
Et c'est peu dire qu'il vacille
Il sent son corps piquer en vrille
Il entend les mots de l'adieu
Lui faire une blessure comme
Les meutrissures dont les hommes
Ont souiilé les mains du bon dieu
Il faudra bien qu'on me raconte
Pourquoi il faut toujours tricher
Que l'on m'explique où est la honte
Pour un homme de pleurer
Ce n'est pas grave non c'est pire
C'est le point de non revenir
C'est la sirène de la mort
Qui lui murmure des mots tendres
Des mots impossibles à entendre
Pour celui qui espère encore
A des milliers de kilomètres
Un chien peut retrouver son maître
Et lui ne craint pas ce chemin
Mais s'il venait lui rapporter
Le caillou qu'elle lui a jeté
Elle le rejetterait plus loin
Alors il fond, il se défait
Il devient son propre reflet
Il n'est plus que l'ombre de lui
Et comme son corps n'a plus de larmes
Il verse celles de son âme
Il verse celles de la pluie
Pourtant il ne veut pas mourir
Pourtant il ne veut pas pourrir
Parce qu'elle existe
Et parce qu'un jour pas impossible
Il la verra belle et paisible
Passer gaiement sur un trottoir
Con rocío en la punta de las pestañas
Con el corazón aturdido por la pena
Se mira en el espejo
Donde vagamente pasa un ángel
Una mujer de mirada lejana
Y es poco decir que vacila
Siente que su cuerpo baja en picado
Escucha las palabras de adiós
Causándole una herida como
Las magulladuras con las que los hombres
Ajaron las manos del buen dios
Será preciso que me cuenten
Por qué hay que hacer siempre trampas
Que me expliquen qué tiene de vergonzoso
Para un hombre el hecho de llorar
No es grave, no, es peor
Es el punto de no retorno
Es la sirena de la muerte
Que le murmura palabras tiernas
Palabras imposibles de escuchar
Para quien espera todavía
A miles de kilómetros
Un perro puede encontrar a su dueña
Y no teme hacer ese camino
Pero si le devolviese
La piedra que ella le lanzó
Ella la volvería a lanzar aún más lejos
Entonces se abate, se deshace
Se convierte en su propio reflejo
No es más que su propia sombra
Y puesto que su cuerpo ya no guarda lágrimas
Vierte las de su alma
Vierte las de la lluvia
Sin embargo no quiere morir
Sin embargo no quiere pudrirse
Porque ella existe
Y porque un día, todo es posible
La verá hermosa y apacible
Pasar alegremente por una acera
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