Letra: Albert Vidalie - Música: Louis Bessières
Et si c'était une nuit
Comme on ne connu pas depuis,
Depuis cent mille nuits.
Le nuit de fer, le nuit de sang,
Une nuit, un chien hurle.
Regarde bien, gens de Denfert, regarde le.
De son manteau de bronze vers le lion,
Le lion tremble.
Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c'était qu'du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait l'paysage... alors
Les loups, ououh! ououououh!
Les loups étaient loin de Paris
En Croatie, en Germanie
Les loups étaient loin de Paris
J'aimais ton rire, charmante Elvire
Les loups étaient loin de Paris.
Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s'en viennent la nuit venue... alors
Les loups, ououh! ououououh!
Les loups ont regardé vers Paris
De Croatie, de Germanie
Les loups ont regardé vers Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups regardent vers Paris.
Et v'là qu'il fit un rude hiver
Cent congestions en fait divers
Volets clos, on claquait des dents
Même dans les beaux arrondissements
Et personne n'osait plus le soir
Affronter la neige des boulevards... alors
Des loups ououh! ououououh!
Des loups sont entrés dans Paris
L'un par Issy, l'autre par Ivry
Deux loups sont entrés dans Paris
Ah tu peux rire, charmante Elvire
Deux loups sont entrés dans Paris.
Le premier n'avait plus qu'un œil
C'était un vieux mâle de Krivoï
Il installa ses dix femelles
Dans le maigre square de Grenelle
Et nourrit ses deux cents petits
Avec les enfants de Passy... alors
Cent loups, ououh! ououououh!
Cent loups sont entrés dans Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Cent loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.
Le deuxième n'avait que trois pattes
C'était un loup gris des Carpates
Qu'on appelait Carêm'-Prenant
Il fit faire gras à ses enfants
Et leur offrit six ministères
Et tous les gardiens des fourrières... alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups ont envahi Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups ont envahi Paris.
Attirés par l'odeur du sang
Il en vint des mille et des cents
Faire carouss', liesse et bombance
Dans ce foutu pays de France
Jusqu'à c'que les hommes aient retrouvé
L'amour et la fraternité.... alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups sont sortis de Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups sont sortis de Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris
J'aime ton rire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris...
Como no ha habido otra igual desde entonces
Desde hace cien mil noches
La noche de hierro, la noche de sangre
Una noche, un perro aúlla
Mirad bien, gentes de Denfert(1), miradlo
Con su manto de bronce hacia el león(2)
El león tiembla.
Los hombres habían perdido
Las ganas de vivir, y todo les daba igual
Sus madres, sus colegas, sus amantes…
Para ellos eran pura comedia
El cielo volvía a ser salvaje
El asfalto se comía el paisaje… Entonces
Los lobos ¡ouuuuh! ¡ouuuuuuuh!
Los lobos estaban lejos de París
En Croacia, en Germania,
Los lobos estaban lejos de París.
Me gustaba tu risa, encantadora Elvira
Los lobos estaban lejos de París.
Pero hace ya algún tiempo
Una noche, en fila india
En cuanto olió a festín
De muertos en un campo de batalla
En cuanto el miedo se amparó de las calles
Los lobos vinieron caída la noche… Entonces
Los lobos ¡ouuuuh! ¡ouuuuuuuh!
Los lobos miraron hacia París
Desde Croacia, desde Germania,
Los lobos miraron hacia París.
Sonríe, encantadora Elvira
Los lobos miran hacia París.
Y entonces hubo un crudo invierno
Cien congestiones, sucesos varios
Postigos cerrados, castañeteo de dientes
Incluso en los barrios elegantes
Y de noche ya nadie se atrevía
A pisar la nieve de los bulevares… Entonces
Los lobos ¡ouuuuh! ¡ouuuuuuuh!
Los lobos entraron en París
Uno por Issy, otro por Ivry
Dos lobos entraron en París.
Ah, ríe, encantadora Elvira
Dos lobos han entrado en París.
El primero tenía sólo un ojo
Era un viejo macho de Krivoy
Instaló a sus diez hembras
En el árido parque de Grenelle
Y alimentó a sus doscientos cachorros
Con los niños de Passy… Entonces
Cien lobos ¡ouuuuh! ¡ouuuuuuuh!
Cien lobos entraron en París
Bien por Issy, bien por Ivry
Cien lobos entraron en París.
Para de reír, encantadora Elvira
Cien lobos han entrado en París.
El segundo tenía sólo tres patas
Era un lobo gris de los Cárpatos
Al que llamaban Carnestolendas
Engordó a sus hijos
Y les ofreció seis ministerios
Y los guardianes de las perreras… Entonces
Los lobos ¡ouuuuh! ¡ouuuuuuuh!
Los lobos invadieron París
Bien por Issy, bien por Ivry
Los lobos invadieron París
Para de reír, encantadora Elvira
Cien lobos han invadido en París.
Atraídos por el olor de la sangre
Llegaron a centenares y a millares
A montar juergas, pasárselo pipa y papear
En este jodido país de Francia
Hasta que los hombres hallaron de nuevo
El amor y la fraternidad… Entonces
Los lobos ¡ouuuuh! ¡ouuuuuuuh!
Los lobos se fueron de París
Bien por Issy, bien por Ivry
Los lobos se fueron París.
Sonríe, encantadora Elvira
Los lobos se han ido de París.
Me gusta tu risa, encantadora Elvira
Los lobos se han ido de París…
(1) La plaza Denfert-Rochereau, antiguamente Place d'Enfer, es una plaza de París, en el barrio de Montparnasse.
(2) En la plaza hay una réplica de un león que simboliza la resistencia durante el asedio de Belfort durante la guerra franco-alemana de 1870.
No hay comentarios:
Publicar un comentario