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Letra y música: Georges Brassens
La femme qui possède tout en elle
Pour donner le goût des fêtes charnelles
La femme qui suscite en nous tant de passion brutale
La femme est avant tout sentimentale
Main dans la main les longues promenades
Les fleurs, les billets doux, les sérénades
Les crimes, les folies que pour ses beaux yeux
l'on commet
La transporte, mais...
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peuchère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas
Sauf quand elle aime un homme avec tendresse
Toujours sensible alors à ses caresses
Toujours bien disposée, toujours encline
à s'émouvoir
Ell' s'emmerd' sans s'en apercevoir
Ou quand elle a des besoins tyranniques
Qu'elle souffre de nymphomanie chronique
C'est ell' qui fait alors passer à ses adorateurs
De fichus quarts d'heure
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peuchère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas
Les "encore", les "c'est bon", les "continue"
Qu'ell' crie pour simuler qu'ell' monte aux nues
C'est pure charité, les soupirs des anges ne sont
En général que de pieux menson(ges)
C'est à seule fin que son partenaire
Se croie un amant extraordinaire
Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus
Ne soit pas déçu
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peuchère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas
J'entends aller de bon train les commentaires
De ceux qui font des châteaux à Cythère
"C'est parce que tu n'es qu'un malhabile, un maladroit
Qu'elle conserve toujours son sang-froid"
Peut-être, mais si les assauts vous pèsent
De ces petits m'as-tu-vu-quand-je-baise
Mesdam's, en vous laissant manger le plaisir
sur le dos
Chantez in petto...
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peuchère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas
La mujer, que lo posee todo en ella
Para dar el gusto de las fiestas carnales
La mujer, que suscita en nosotros tanta pasión brutal
La mujer es ante todo sentimental
Cogidos de la mano durante largos paseos
Las flores, las notas de amor, las serenatas
Los crímenes, las locuras que por sus bonitos ojos
se cometen
La ensalzan, pero…
El noventa y cinco por ciento de las veces
La mujer se aburre follando
Bien se lo calle, bien lo confiese
No todos los días separa las nalgas
Los pobres tipos convencidos
De lo contrario son unos cornudos
En el momento del trabajo carnal
Ella está a menudo triste, la pobre
Ni le late el corazón
Ni el cuerpo se menea
Salvo cuando ama a un hombre con ternura
Siempre sensible entonces a sus caricias
Siempre bien dispuesta, siempre propensa
a conmoverse
Se aburre sin darse cuenta
O cuando tiene necesidades tiránicas
Cuando sufre de ninfomanía crónica
Es ella quien hace pasar entones a sus adoradores
Un mal rato
El noventa y cinco por ciento de las veces
La mujer se aburre follando
Bien se lo calle, bien lo confiese
No todos los días separa las nalgas
Los pobres tipos convencidos
De lo contrario son unos cornudos
En el momento del trabajo carnal
Ella está a menudo triste, la pobre
Ni le late el corazón
Ni el cuerpo se menea
Los “más”, los “qué bueno”, los “continúa”
Que grita para simular que sube a las nubes
Son pura caridad, los suspiros de los ángeles no son
En general más que mentiras piadosas
Con el único fin que su pareja
Se crea un amante extraordinario
Que el gallo imbécil y pretencioso encaramado encima
No salga decepcionado
El noventa y cinco por ciento de las veces
La mujer se aburre follando
Bien se lo calle, bien lo confiese
No todos los días separa las nalgas
Los pobres tipos convencidos
De lo contrario son unos cornudos
En el momento del trabajo carnal
Ella está a menudo triste, la pobre
Ni le late el corazón
Ni el cuerpo se menea
Oigo correr los comentarios
De los que hacen castillos a Citerea:(1)
“Es por tu falta de destreza , por tu torpeza
Que ella conserva siempre su sangre fría.”
Quizás, pero si os pesan los asaltos
De los que presumen de buenos folladores
Señoras, mientras dejáis consumarse el placer
por detrás
Cantad para vuestros adentros…
El noventa y cinco por ciento de las veces
La mujer se aburre follando
Bien se lo calle, bien lo confiese
No todos los días separa las nalgas
Los pobres tipos convencidos
De lo contrario son unos cornudos
En el momento del trabajo carnal
Ella está a menudo triste, la pobre
Ni le late el corazón
Ni el cuerpo se menea
(1) Uno de los nombres de la diosa Afrodita en la mitología griega, diosa del amor, la lujuria, la belleza, la sexualidad y la reproducción.
Buenas.
ResponderEliminarEl enlace a la versión de Antonio Selfa (creo que de García Calvo) no está "operativo".
Gracias y saludos,
Enrique
He suprimido el enlace, pues parece que no hay vídeo alternativo. Muchas gracias por el aviso.
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