Letra y música: Leny Escudero
J'ai bu trente et un cafés crème
En t'attendant
J'ai peine à dire que je t'aime
Je t'aime pourtant
Les gens du café me regardent
en rigolant
Ils chantent ils boivent
et ils bavardent
J'ai froid dedans
J'ai froid dedans
Pour vaincre l'éphémère
Pour vaincre le néant
M'allonger sur la terre
Et lui faire un enfant
Un enfant sans mémoire
Un qui n'aurait pas peur
Qui prendrait la nuit noire
Pour un bouquet de fleurs
Pour un bouquet de fleurs
Un enfant aux mains nues
sans espoir d'héritage
Qui ne serait pas moi
qui suis déjà venu
Qui me prenant la main
quand je ferai naufrage
Me crierait vis encore
je ne t'ai pas connu
Qui n'accepterait pas
la volonté des armes
Ni des dieux ni des hommes
prêchant l'humanité
Et pour mon dernier cri
découvrirait les larmes
Désespéré de voir ma non-éternité
Et puis et puis qui s'en irait
sans regrets pour nos fêtes
Pour devenir enfin enfant de l'univers
Se referait étoile se referait planète
Et nous contemplerait
hors des espaces verts
Et puis de temps en temps
penserait a sa mère
et puis de temps en temps
baissant les yeux sur nous
dirait à d’autres mondes
la plus bleue c’est la terre
la terre aux fleurs coupées
la planète des fous
Et puis qui reviendrait
pour sa dernière escale
et là deviendrait femme
le ventre mis à nu
et balaierait de la main
temples et cathédrales
remettant à genoux
les dieux non advenus
et dirait je reviens
pour donner à la Terre
un enfant qui veut vivre
qui veut vivre debout
le droit divin est mort
il es comme ses frères
celui-ci aimera
la planète des fous
celui-ci aimera
la planète des fous
J'ai bu trente et un cafés crème
En t'attendant
J'ai peine à dire que je t'aime
Je t'aime pourtant
Les gens du café me regardent
en rigolant
Ils chantent ils boivent
et ils bavardent
J'ai froid dedans
J'ai froid dedans
Pour vaincre l'éphémère
Pour vaincre le néant
M'allonger sur la terre
Et lui faire un enfant
Un enfant sans mémoire
Un qui n'aurait pas peur
Qui prendrait la nuit noire
Pour un bouquet de fleurs
Pour un bouquet de fleurs
esperándote
me cuesta decirte que te amo
y sin embargo te amo
la gente del café me mira
riéndose
cantan, beben
y charlan
yo tengo frío por dentro
yo tengo frío por dentro
Para vencer a lo efímero
para vencer a la nada
tumbarme sobre la tierra
y hacerle un hijo
un hijo sin memoria
que no tuviera miedo
que tomase la noche oscura
por un ramo de flores
por un ramo de flores
Un hijo con las manos desnudas
sin esperanza de herencia
que no sería yo
que ya estoy aquí
que agarrándome la mano
cuando yo estuviera naufragando
me gritase sigue viviendo
no te he conocido
que no aceptase
la voluntad de las armas
ni de los dioses ni de los hombres
predicando la humanidad
y para mi último grito
descubriría las lágrimas
desesperado al ver mi no-eternidad
Y que luego se marchase
sin añorar nuestros festejos
para convertirse al fin en hijo del universo
volviese a ser estrella volviese a ser planeta
y nos contemplase
desde fuera de los espacios verdes
Y luego de vez en cuando
pensaría en su madre
y luego de vez en cuando
bajando los ojos hacia nosotros
diría a otros mundos
la más azul es la Tierra
la Tierra de flores cortadas
el planeta de los locos
Y luego regresaría
para su última escala
y entonces se volvería mujer
con el vientre desnudo
y barrería con la mano
templos y catedrales
volviendo a poner de rodillas
a los dioses inexistentes
y diría regreso
para darle a la Tierra
un hijo que quiera vivir
que quiera vivir de pie
el derecho divino ha muerto
es como sus hermanos
este amará
el planeta de los locos
este amará
el planeta de los locos
He bebido treinta y un cafés con leche
esperándote
me cuesta decirte que te amo
y sin embargo te amo
la gente del café me mira
riéndose
cantan, beben
y charlan
yo tengo frío por dentro
yo tengo frío por dentro
Para vencer a lo efímero
para vencer a la nada
tumbarme sobre la tierra
y hacerle un hijo
un hijo sin memoria
que no tuviera miedo
que tomase la noche oscura
por un ramo de flores
por un ramo de flores
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