Portal dedicado
Je ne regrette rien
La foule
La vie en rose
Milord
Allez, venez, Milord!
Vous asseoir à ma table;
Il fait si froid, dehors,
Ici c’est confortable.
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises,
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord,
Vous n’m’avez jamais vue
Je ne suis qu’une fille du port,
Qu’ne ombre de la rue...
Pourtant j`vous ai frôlé
Quand vous passiez hier,
Vous n’étiez pas peu fier,
Dame! Le ciel vous comblait:
Votre foulard de soie
Flottant sur vos épaules,
Vous aviez le beau rôle,
On aurait dit le roi...
Vous marchiez en vainqueur
Au bras d’une demoiselle
Mon Dieu!... Qu’elle était belle...
J’en ai froid dans le coeur...
Allez, venez, Milord!
Vous asseoir à ma table;
Il fait si froid, dehors,
Ici c’est confortable.
Laissez-vous faire, Milord,
Et prenez bien vos aises,
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord,
Vous n’m’avez jamais vue
Je ne suis qu`une fille du port
Qu`une ombre de la rue...
Dire qu’il suffit parfois
Qu’il y ait un navire
Venga, Milord,
a sentarse a mi mesa;
hace tanto frío fuera,
aquí se está bien.
Déjese hacer, Milord
y póngase bien cómodo,
con las penas en mi corazón
y los pies en una silla.
Le conozco, Milord;
usted no me ha visto nunca,
no soy más que una chica del puerto,
una sombra de la calle…
Sin embargo le rocé
cuando pasaba usted ayer:
¡no estaba poco orgulloso!
¡Vaya!, parecía que tocaba el cielo:
Con su fular de seda
flotando sobre sus hombros
representaba un buen papel,
hubiérase dicho el rey…
Caminaba como un vencedor
del brazo de una señorita
¡Dios mío!... ¡Qué hermosa era!...
Se me hiela el corazón…
Venga, Milord,
a sentarse a mi mesa;
hace tanto frío fuera,
aquí se está bien.
Déjese hacer, Milord
y póngase bien cómodo,
con las penas en mi corazón
y los pies en una silla.
Le conozco, Milord;
usted no me ha visto nunca,
no soy más que una chica del puerto,
una sombra de la calle…
Decir que basta a veces
con que haya un navío
Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule
Et la foule vient me jeter entre ses bras...
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis, enivrés et heureux.
Entraînés par la foule qui s'élance
Et qui danse
Une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés
Nos deux corps enlacés s'envolent
Et retombent tous deux
Épanouis, enivrés et heureux...
Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras...
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Nous éloigne l'un de l'autre
Je lutte et je me débats
Mais le son de sa voix
S'étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur, de fureur et de rage
Et je pleure...
Entraînée par la foule qui s'élance
Et qui danse
Une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L'homme qu'elle m'avait donné
Et que je n'ai jamais retrouvé...
La ciudad está de nuevo en fiestas y en pleno delirio,
sofocante bajo el sol y la alegría
y mezclados con la música escucho los gritos, las risas
que estallan y rebotan a mi alrededor.
Y perdida entre esa gente que me empuja,
aturdida, desamparada, permanezco ahí.
De repente me doy la vuelta: él está retrocediendo
y la muchedumbre me arroja entre sus brazos…
Llevados por la muchedumbre que nos empuja
nos arrastra
aplastados el uno contra el otro
formamos un solo cuerpo
y la marea, sin esfuerzo
nos empuja, encadenados el uno al otro,
y nos deja a ambos
risueños, embriagados y felices.
Arrastrados por la muchedumbre que se lanza
y que danza
una loca farandola(1)
nuestras manos permanecen soldadas
y a veces elevadas.
Nuestros cuerpos enlazados se elevan
y ambos vuelven a caer
realizados, embriagados y felices…
Y la alegría, salpicada de su sonrisa,
me traspasa y resurge de mi interior.
Pero de pronto lanzo un grito entre las risas
cuando la muchedumbre lo arranca de mis brazos…
Llevados por la muchedumbre que nos empuja,
nos arrastra,
nos aleja el uno del otro,
lucho y me debato,
pero el sonido de su voz
se ahoga en las risas de los otros
y grito de dolor, de furor y de rabia,
y lloro…
Arrastrada por la muchedumbre que se lanza
y que danza
una loca farandola,
acabo empujada lejos
y crispo los puños, maldiciendo a la muchedumbre que me roba
al hombre que me había dado
y al que nunca he vuelto a encontrar…
(1) Danza de origen provenzal que los bailarines ejecutan colocados en fila y agarrados de la mano.
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux
Balayés mes amours
Avec leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Car ma vie
Car mes joies
Aujourd'hui
Ça commence avec toi...
No, nada de nada
No, no me arrepiento de nada
Ni el bien que me han hecho, ni el mal
Todo me da igual
No, nada de nada
No, no me arrepiento de nada
Está pagado, barrido, olvidado
No me importa el pasado
Con mis recuerdos
He prendido el fuego
Mis penas, mis placeres
Ya no los necesito
He barrido mis amores
Con sus temblores
Barridos para siempre
Empiezo de cero
No, nada de nada
No, no me arrepiento de nada
Ni el bien que me han hecho, ni el mal
Todo me da igual
No, nada de nada
No, no me arrepiento de nada
Pues mi vida
Pues mis alegrías
Hoy
Empiezan contigo…
Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouches
De l'homme auquel j'appartiens
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est lui pour moi, moi pour lui, dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré, pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi,
Mon coeur qui bat
Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Les ennuis, les chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est toi pour moi, moi pour toi, dans la vie
Tu me l'as dit, l'as juré, pour la vie
Et dès que je t'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat
Unos ojos que me hacen bajar la mirada
Una risa que se pierde en su boca
Es el retrato sin retoques
Del hombre al que pertenezco
Cuando me toma entre sus brazos
Me habla muy flojito
Veo la vida color de rosa
Me dice palabras de amor
Palabras cotidianas
Que me tocan
Ha entrado en mi corazón
Una parte de felicidad
Cuya causa conozco
Él es mío, yo soy suya, en esta vida
Me lo ha dicho, lo ha jurado, por toda la vida
Y en cuanto lo veo
Siento dentro de mí
El latir de mi corazón
Noches de amor infinitas
Una gran felicidad que se instala
Las preocupaciones y las penas se eclipsan
Feliz, feliz a más no poder
Cuando me toma entre sus brazos
Me habla muy flojito
Veo la vida color de rosa
Me dice palabras de amor
Palabras cotidianas
Que me tocan
Ha entrado en mi corazón
Una parte de felicidad
Cuya causa conozco
Tú eres mío, yo soy tuya, en esta vida
Me lo has dicho, me lo has jurado, por toda la vida
Y en cuanto te veo
Siento dentro de mí
El latir de mi corazón