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Aimer à en perdre la raison
Amsterdam
Jusqu’à ce que la force de t’aimer me manque
La mémoire et la mer
Ne me quitte pas
Paix
Je voudrais pouvoir t'aimer deux ans,
trois ans, dix ans
T'aimer jusqu'à ce que la force de t'aimer me manque
Que le bonheur de t'aimer s'estompe,
Afin que je puisse aimer
Quelqu'un d'autre que toi
Quelqu'autre chose que toi.
Aimer de nouveau, sans cesse
Aimer comme je t'aime en ce moment
Malgré
La frustration de ta présence
Malgré l'absence.
Douloureuse souffrance inutile
Et pourtant, combien nécessaire
Vitale à nos esprits de fous.
Quel gâchis que ce tant d'amour
versé à d'autres que toi
Mais peut-être… Quelle superbe résurrection de la vie.
Quisiera poder amarte dos años,
tres años, diez años
amarte hasta que la fuerza de amarte me falte
que el goce de amarte se difumine
para que pueda amar
a alguien más
alguna otra cosa más.
Amar de nuevo, sin cesar,
amar como te amo en este momento
a pesar
de la frustración de tu presencia
a pesar de la ausencia.
Doloroso sufrimiento inútil
y sin embargo, cuán necesario,
vital para nuestros espíritus de locos.
Qué derroche este amor inmenso
vertido en otros que no son tú
pero tal vez… qué magnífica resurrección de la vida.
La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur,
de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle
La marea la tengo en el corazón
que me remonta como un signo
me muero por mi hermana pequeña
por mi infancia y por mi cisne
un barco según como
se estiba en el puerto con precisión
llora por mi firmamento
años luz y lo dejo hacer
soy el fantasma Jersey(1)
aquél que viene las noches de farsa
a lanzarte la bruma en un beso
y a recogerte en sus rimas
como el trasmallo(2) de julio
donde relucía la lubina solitaria
aquella que yo veía brillar
en los dedos de arena de la tierra.
Acuérdate del pequeño tiburón
que liberamos bajo palabra
y que berrea en el desierto
fucos de necrópolis
estoy seguro de que la vida está allí
con sus pulmones de franela
cuando llora de esos tiempos
el frío gris que nos llama
recuerdo las tardes en ese lugar
y sprints ganados en la espuma
esa baba de caballos al rape
a ras de rocas que se consumen
oh ángel de los placeres perdidos
oh rumores de otra costumbre
mis deseos desde entonces no son más
que una añoranza de mi soledad.
Y el diablo de las tardes conquistadas
con sus palideces de socorro
y el escualo de los paraísos
en el medio mojado de espuma
regresa chica verde de los fiordos
regresa violín de las violinadas
en el puerto fanfarrian las trompas
por el regreso de los camaradas
oh perfume raro de las salinas
en la pimienta fuego de las grietas
cuando yo iba geometrizando
mi alma en lo hondo de tu herida
en el desorden de tu culo
empegado en sábanas de alba fina
veía una vidriera de más
y tu chica verde, mi spleen
Las conchas figurando
bajo los sunlights rotos líquidos
tocan las castañuelas tanto
que se diría la España lívida
dios de los granitos ten piedad
de su vocación de aparentar
cuando el cuchillo viene a inmiscuirse
en su rostro de castañuela
y yo veía lo que se presiente
cuando se presiente lo entrevisto
entre las persianas de la sangre
y que los glóbulos representan
una matemática azul
en este mar nunca en calma
del que me remonta poco a poco
este memoria de las estrellas.
Este rumor que viene de ahí
bajo el arco amigo donde me ciego
esas manos que me hacen carantoñas
esas manos rumiantes que mugen
este rumor me sigue hace mucho
como un mendigo bajo el anatema
como la sombra que pierde el tiempo
dibujando mi teorema
y bajo mi maquillaje rojizo
viene a golpetear como una puerta
este rumor que va de pie
por la calle de las músicas muertas
se acabó el mar se acabó
en la playa la arena bala
como corderos de infinito
cuando la mar pastora me llama.
(1) El “fantasma Jersey” es un fenómeno natural, apreciable desde la isla de Guesclin (Bretaña) donde residió Ferré, consistente en una línea brumosa que se percibe en la lejanía, y que se asemeja a una aparición fantasmagórica de la isla anglo-normanda de Jersey.
(2) Arte de pesca formado por tres redes, más tupida la central que las exteriores superpuestas.
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
À n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur de partir
Aimer à perdre la raison.
Ah, c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé,
Mon pauvre bonheur ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée.
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
À n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur de partir
Aimer à perdre la raison.
La faim la fatigue et le froid,
Toutes les misères du monde,
C'est par mon amour que j'y crois
En elles je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
À n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur de partir
Aimer à perdre la raison.
Amar hasta perder la razón
amar hasta no saber qué decir
hasta tenerte solo a ti de horizonte
y no saber que pasan las estaciones
más que por el dolor de partir
amar hasta perder la razón.
Ah, siempre eres tú la que es herida
siempre es tu espejo el roto
mi pobre felicidad mi debilidad
tú la insultada y la abandonada
en toda carne martirizada.(1)
Amar hasta perder la razón
amar hasta no saber qué decir
hasta tenerte solo a ti de horizonte
y no saber que pasan las estaciones
más que por el dolor de partir
amar hasta perder la razón.
El hambre el cansancio y el frío,
todas las miserias del mundo,
es por mi amor que en ellas creo
en ellas llevo mi cruz
y en sus noches se cimienta mi noche.
Amar hasta perder la razón
amar hasta no saber qué decir
hasta tenerte solo a ti de horizonte
y no saber que pasan las estaciones
más que por el dolor de partir
amar hasta perder la razón.
(1) La expresión "toute chair" significa "todo ser viviente", cuerpo y alma, la persona en su condición de humano. También puede traducir la idea de la humanidad en su conjunto.
Paix à celui qui hurle parce qu'il voit clair
Paix à nos esprits malades,
à nos coeurs éclatés
Paix à nos membres fatigués, déchirés
Paix à nos générations dégénérées
Paix aux grandes confusions de la misère
Paix à celui qui cherche en se frappant la tête
contre des murs en béton
Paix au courroux de l'homme qui a fair
Paix a l’enfant qui vient de naître
Paix à la haine, à la rage des opprimés
Paix à celui qui travaille de ses mains
Paix à cette nature qui nous a toujours donné
le meilleur d'elle-même
Et dont chaque homme quel qu'il soit a besoin
Paix à nos ventres
-grands réservoirs de poubelles académiques
Paix à vous mes amis,
dont la tendresse m'est une nécessité
Paix et respect de la vie de chacun
Paix à la fascination du feu,
paix au lever du jour
à la tombée de la nuit
Paix à celui qui marche sur les routes
jusqu'aux horizons sans fin
Paix au cheval de labour
Paix aux âmes mal-nées
qui enfantent des cauchemars
Paix aux rivières, aux mers,
aux océans qui accouchent
de poissons luisants de gas-oil
Paix à toi ma mère,
dont le sourire douloureux s'efface
auprès de tes enfants
Paix enfin à celui qui n'est plus
et qui toute sa vie a trimé
attendant des jours meilleurs
PAIX PAIX...
Paz al que grita porque ve claro
Paz a nuestros espíritus enfermos
a nuestros corazones despedazados
Paz a nuestros miembros fatigados, desgarrados
Paz a nuestras generaciones degeneradas
Paz a las grandes confusiones de la miseria
Paz al que busca golpeándose la cabeza
contra muros de hormigón.
Paz a la cólera del hombre hambriento
Paz al niño que acaba de nacer
Paz al odio, a la rabia de los oprimidos
Paz al que trabaja con sus manos
Paz a esta naturaleza que siempre nos ha dado
lo mejor de sí misma
y que todos los hombres necesitan
Paz a nuestros vientres
–grandes depósitos de basura académica
Paz a vosotros, amigos míos
cuya ternura me es necesaria
Paz y respeto a la vida de todos y cada uno
Paz a la fascinación del fuego
Paz al amanecer
al anochecer
Paz al que camina por las carreteras
hasta horizontes sin fin
Paz al caballo de labranza
Paz a las almas mal nacidas
que alumbran pesadillas
Paz a los ríos, a los mares
a los océanos que dan a luz
peces relucientes de gasoil.
Paz a ti, madre,
cuya sonrisa dolorosa se borra
cerca de tus hijos
Paz en fin al que ya no está
y que toda su vida ha currado
esperando días mejores.
PAZ, PAZ…
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le coeur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants là
Qui ont vu deux fois
Leurs coeurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
No me dejes
Hay que olvidar
Todo puede olvidarse
Lo que ya se fue
Olvidar el tiempo
De los malentendidos
Y el tiempo perdido
A saber cómo
Olvidar esas horas
Que mataban a veces
A golpes de porqué
El corazón de la felicidad
No me dejes
No me dejes
No me dejes
No me dejes
Te regalaré
Perlas de lluvia
Traídas de un país
Donde no llueve
Cavaré la tierra
Hasta después de mi muerte
Para cubrir tu cuerpo
De oro y de luz
Haré un dominio
Donde el amor será rey
Donde el amor será ley
Donde tú serás reina
No me dejes
No me dejes
No me dejes
No me dejes
No me dejes
Te inventaré
Palabras imposibles
Que tú comprenderás
Te hablaré
De esos amantes
Que vieron dos veces
Abrasarse sus corazones
Te contaré
La historia de ese rey
Que murió por no haber
Podido encontrarte
No me dejes
No me dejes
No me dejes
No me dejes
A menudo se ha visto
Reavivarse el fuego
De un viejo volcán
Que se creía demasiado viejo
Hay, parece ser
Tierras quemadas
Que dan más trigo
Que el mejor de los abriles
Y cuando cae la noche
Para que se ilumine el cielo
El rojo y el negro
¿Acaso no se abrazan?
No me dejes
No me dejes
No me dejes
No me dejes
No me dejes
Dejaré de llorar
Dejaré de hablar
Me esconderé ahí
Para mirarte
Bailar y sonreír
Y para escucharte
Cantar y reír
Déjame ser
La sombra de tu sombra
La sombra de tu mano
La sombra de tu perro
Pero no me dejes
No me dejes
No me dejes
No me dejes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le coeur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdarn
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam.
En el puerto de Ámsterdam
Hay marineros que cantan
Los sueños que los persiguen
A lo ancho de Ámsterdam
En el puerto de Ámsterdam
Hay marineros que duermen
Como oriflamas
A lo largo de las orillas taciturnas
En el puerto de Ámsterdam
Hay marineros que mueren
Llenos de cerveza y de dramas
Con los primeros resplandores
En el puerto de Ámsterdam
Hay marineros que nacen
En el calor espeso
De lánguidos océanos
En el puerto de Ámsterdam
Hay marineros que comen
En manteles demasiado blancos
Peces chorreantes
Te enseñan unos dientes
Para mordisquear la fortuna
Para menguar la luna
Para papear obenques
Y huele a bacalao
Hasta dentro de las papas fritas
Que sus gruesas manos invitan
A regresar por más
Luego se levantan gritando
Con un ruido de tormenta
Se cierran la bragueta
Y salen eructando
En el puerto de Ámsterdam
Hay marineros que bailan
Frotándose la panza
Contra la panza de las mujeres
Y giran y bailan
Como soles escupidos
Al son desgarrado
De un acordeón rancio
Tuercen el cuello
Para mejor escucharse reír
Hasta que de golpe
El acordeón expira
Entonces con el gesto grave
Entonces con la mirada orgullosa
Llevan a su holandesa
A plena luz
En el puerto de Ámsterdam
Hay marineros que beben
Que beben y que beben
Y que siguen bebiendo
Beben a la salud
De las putas de Ámsterdam
De Hamburgo o de cualquier parte
En fin, beben por las damas
Que les entregan su bonito cuerpo
Que les entregan su virtud
Por una moneda de oro
Y cuando ya han bebido bien
Se plantan con la nariz hacia el cielo
Se suenan con las estrellas
Y se mean como yo lloro
Sobre las mujeres infieles
En el puerto de Ámsterdam
En el puerto de Ámsterdam