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ISABELLE MAYEREAU
Stars fantômes (1978)


ESTRELLAS FANTASMAS
Letra y música: Isabelle Mayereau

Sur les vapeurs d'un tilleul-menthe
J'ai des visions ectoplasmiques
C'est Diane Arbus à bicyclette
Cinquième avenue, New-York peut-être

Jimmy Hendrix joue du clavecin
Dans un break Dodge dix-neuf-cent-vingt
Et le vieux Satchmo ne sait plus bien
Si Kid Ory est musicien

Humphrey Bogart fait du patin
Dans San Francisco tout éteint
Et Marilyn dit des histoires
Aux gamins du petit square

Sur les vapeurs d'un tilleul-menthe
J'ai des visions ectoplasmiques
C'est Diane Arbus à bicyclette
Cinquième avenue, New-York peut-être

A Washington, Janis Joplin
Joue au ping-pong mais c'est James Dean
Qui vend des fleurs, œillets, jasmin
Dans un Harlem frais repeint

Otis Redding voit Jean Harlow
Dans une Inde ouverte au couteau
Où des enfants de velours brun
Chantent «fafafa» et c'est très bien

Sur les vapeurs d'un tilleul-menthe
J'ai des visions ectoplasmiques
C'est Diane Arbus à bicyclette
Cinquième avenue, New-York peut-être

Sir Nat King Cole sur son radeau
Passe le Cap Horn mais bientôt
Stan Laurel, qui a tout perdu
Le retrouve à Honolulu

Et dans son antre, Buster Keaton
Éclate de rire et ça résonne
Dans les couloirs d'un métro bleu
Refait à neuf, merveilleux

Sur les vapeurs d'un tilleul-menthe
J'ai des visions ectoplasmiques
C'est Diane Arbus à bicyclette
Cinquième avenue, New-York peut-être

Sur les vapeurs d'un tilleul-menthe
J'ai des visions ectoplasmiques
C'est Diane Arbus à bicyclette
Cinquième avenue, New-York peut-être

Entre vapores de un poleo-menta
tengo visiones ectoplásmicas
es Diane Arbus en bicicleta
Quinta Avenida, New York tal vez.

Jimmy Hendrix toca el clavicordio
en un Dodge break de 1920
y el viejo Satchmo ya no sabe
si Kid Ory es músico.

Humphrey Bogart patina
por un San Francisco todo a oscuras
y Marilyn cuenta cuentos
a los críos del parque.

Entre vapores de un poleo-menta
tengo visiones ectoplásmicas
es Diane Arbus en bicicleta
Quinta Avenida, New York tal vez.

En Washington, Janis Joplin
juega al ping-pong y es James Dean
quien vende flores, claveles, jazmines
en un Harlem recién repintado.

Otis Redding ve a Jean Harlow
en una India abierta a cuchillo
donde niños de pana marrón
cantan “fafafa” y está muy bien.

Entre vapores de un poleo-menta
tengo visiones ectoplásmicas
es Diane Arbus en bicicleta
Quinta Avenida, New York tal vez.

Sir Nat King Cole, en su balsa
pasa el Cabo de Hornos pero pronto
Stan Laurel, que lo ha perdido todo,
lo encuentra en Honolulu.

Y en su antro, Buster Keaton
se ríe a carcajadas y resuena
en los pasillos de un metro azul
remodelado, maravilloso.

Entre vapores de un poleo-menta
tengo visiones ectoplásmicas
es Diane Arbus en bicicleta
Quinta Avenida, New York tal vez.

Entre vapores de un poleo-menta
tengo visiones ectoplásmicas
es Diane Arbus en bicicleta
Quinta Avenida, New York tal vez.

ISABELLE MAYEREAU
Déconfiture (1979)


DESCALABRO
Letra y música: Isabelle Mayereau

Je sens comme une déconfiture
Un bout de gâteau dans le thé
Comme un immense, immense mur
Un chewing-gum trop mâché
Un chewing-gum trop mâché

Tu sens comme une drôle d'aventure
Où tu vas te risquer
Comme un bleu trop violent d'azur
Comme un vieux jean usé
Comme un vieux jean usé

Je sens comme une presque blessure
Comme un nuage dans le thé
Comme une pomme acide pas mûre
Comme un pétard mouillé
Comme un pétard mouillé

Tu sens comme une éclaboussure
Comme un peu de rhum dans le thé
Comme un vent trop violent qui dure
De l'eau dans le canoë
De l'eau dans le canoë

Je sens comme une déchirure
Un bout de citron dans le thé
En quelque sorte, une éraflure,
Des bleus presque violets
Des bleus presque violets

Il reste de cette mésaventure
Un peu de sel dans le thé
Des ecchymoses, des courbatures,
Une envie de pleurer
Une envie de pleurer

Siento como un descalabro,
un pedazo de pastel en el té,
como un inmenso, inmenso muro,
un chicle demasiado mascado,
un chicle demasiado mascado.

Tú sientes como una extraña aventura
donde vas a arriesgarte,
como un azul demasiado violento de azur,
como unos viejos vaqueros usados,
como unos viejos vaqueros usados.

Siento como una casi herida,
como una nube en el té,
como una manzana ácida no madura,
como un petardo mojado,
como un petardo mojado.

Tú sientes como una salpicadura,
como un poco de ron en el té,
como un viento demasiado violento que dura,
agua en el interior de la canoa,
agua en el interior de la canoa.

Siento como un desgarro,
un pedazo de limón en el té,
de algún modo un arañazo
de azules casi violetas,
de azules casi violetas.

Queda de esta desventura
un poco de sal en el té,
equimosis, agujetas,
unas ganas de llorar,
unas ganas de llorar.

ISABELLE MAYEREAU
Aquarelle (1978)


ACUARELA
Letra y música: Isabelle Mayereau

Tu jouais au flipper tout près d'un café noir
Tu épluchais le Monde, Figaro, France-Soir
Tu fumais ton Samson roulé à la va-vite
Et je pensais à toi, en face, derrière la vitre

La voiture n'était pas une super Cadillac
Aux glaces allant, venant, sur un
simple clic-clac
La radio n' jouait pas un vieil air des Platters
L'allume-cigare n'était qu'une allumette

Le temps était maussade, à la fois gris et froid
Les boulevards encombrés et les néons géants
De la rue d'Aboukir attaquaient les passants
Comme un fusil à eau, sur le nez d'un agent

Mais j'aimais nos laits froids au
bar américain
Moi, mon boudin aux pommes, toi, ton château à point
Des papillons géants froids et dégueulasses
Terminaient souvent dessous mes godasses

Puis les restos chinois allumaient leurs néons
Paris s'assoupissait, étrange hanneton
On trimbalait nos vies presque en parallèle
Il reste dans ma tête cette douce aquarelle
Cette aquarelle

Tú jugabas al flipper con un café solo al lado
Hojeabas Le Monde, Figaro, France-Soir
Fumabas tu Samson liado con premura
Y yo pensaba en ti, enfrente, detrás del cristal

El coche no era un magnífico Cadillac
Con ventanas subiendo y bajando con un
simple clic-clac
En la radio no sonaba una vieja melodía de los Platters
El encendedor era una simple cerilla

El tiempo era desapacible, a la vez frío y gris
Los bulevares abarrotados y los neones gigantes
De la calle Aboukir atacaban a los transeúntes
Como una pistola de agua en las narices de un agente

Pero me gustaba nuestra leche fría en el
bar americano
Yo mi pastel de manzana, tú tu pedazo de tarta
Mariposas gigantes, frías y asquerosas
Acababan a menudo bajo mis zapatos

Luego los restaurantes chinos encendían sus neones
París se adormecía, extraño abejorro
Llevábamos nuestras vidas a cuestas, casi en paralelo
Permanece en mi memoria esta dulce acuarela
Esta acuarela

ISABELLE MAYEREAU
Pas ensemble (1977)


SEPARADOS
Letra y música: Isabelle Mayereau

Puisqu'on ne vit pas ensemble
C'est le grand jeu des mots
Tu t' balades en silence
Dans un coin d' mon cerveau

Et je me fais des flash-backs boum
En Ektachrome, de grands coups de zoom
Et je me fais mon cinéma
Sur un écran d' Cinérama

Puisqu'on ne vit pas ensemble
C'est le grand jeu des mots
Tu t' balades en silence
Dans un coin d' mon cerveau

Et je te vois en négatif
Derrière mes verres foncés optiques
Et je te dis des mots bleu vif
Sur du papier avion factice

Puisqu'on ne vit pas ensemble
C'est le grand jeu des mots
Tu t' balades en silence
Dans un coin d' mon cerveau

Et je te cherche au téléscope
Derrière mes idées noires baroques
Et je fais mon opéra-rock
Sur un écran d' Cinémascope

Puisqu'on ne vit pas ensemble
C'est le grand jeu des mots
Tu t' balades en silence
Dans un coin d' mon cerveau

Puisqu'on ne vit pas ensemble
C'est le grand jeu des mots
Tu t' balades en silence
Sur un fond indigo

Puesto que vivimos separados
Todo son grandes juegos de palabras
Te paseas en silencio
Por un rincón de mi cerebro

Y me hago flash-backs boum
En Ektachrome, a grandes golpes de zoom
Y me monto mis historias
En una pantalla de Cinerama

Puesto que vivimos separados
Todo son grandes juegos de palabras
Te paseas en silencio
Por un rincón de mi cerebro

Y te veo en negativo
Detrás de mis ópticas oscuras
Y te escribo palabras azul intenso
En papel de avión facticio

Puesto que vivimos separados
Todo son grandes juegos de palabras
Te paseas en silencio
Por un rincón de mi cerebro

Y te busco con el telescopio
Detrás de mis negras ideas barrocas
Y hago mi ópera-rock
En una pantalla de Cinemascope

Puesto que vivimos separados
Todo son grandes juegos de palabras
Te paseas en silencio
Por un rincón de mi cerebro

Puesto quevivimos separados
Todo son grandes juegos de palabras
Te paseas en silencio
Sobre un fondo de color añil

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