Letra y música: Léo Ferré
Tous ces cris de la rue ces mecs ces magasins
Où je te vois dans les rayons comme une offense
Aux bijoux de trois sous aux lingeries de rien
Ces ombres dans les yeux des femmes quand tu passes
Tous ces bruits tous ces chants et ces parfums passants
Quand tu t'y mets dedans ou quand je t'y exile
Pour t'aimer de plus loin comme ça en passant
Tous ces trucs un peu dingues tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ma loi quand tu t'y plies salope !
C'est mon sang à ta plaie c'est ton feu à mes clopes
C'est l'amour à genoux et qui n'en finit plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Tous ces ports de la nuit ce môme qu'on voudrait bien
Et puis qu'on ne veut plus dès que tu me fais signe
Au coin d'une réplique enfoncée dans ton bien
Par le sang de ma grappe et le vin de ta vigne
Tout cela se mêlant en mémoire de nous
Dans ces mondes perdus de l'an quatre-vingt mille
Quand nous n'y serons plus et quand nous renaîtrons
Tous ces trucs un peu fous tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ton droit quand j'ai droit à ton style
C'est ce jeu de l'enfer de face et puis de pile
C'est l'amour qui se tait quand tu ne chantes plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
A tant vouloir connaître on ne connaît plus rien
Ce qui me plaît chez toi c'est ce que j'imagine
A la pointe d'un geste au secours de ma main
A ta bouche inventée au-delà de l'indigne
Dans ces rues de la nuit avec mes yeux masqués
Quand tu ne reconnais de moi qu'un certain style
Quand je fais de moi-même un autre imaginé
Tous ces trucs imprudents tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ta loi quand je m'y plie salope !
C'est ta plaie c'est mon sang c'est ma cendre à tes clopes
Quand la nuit a jeté ses feux et qu'elle meurt
Ton style c'est ton coeur c'est ton coeur c'est ton coeur
Ton style c'est ton coeur
donde te veo en las secciones como una ofensa
en la bisutería barata en las lencerías de nada
esas sombras en los ojos de las mujeres cuando pasas
todos esos ruidos todos esos cantos y esos perfumes que pasan
cuando te metes en ellos o cuando en ellos yo te exilio
para amarte de más lejos así como de paso
todas esas historias un poco alocadas todo eso es tu estilo
Tu estilo es tu culo es tu culo es tu culo
tu estilo es mi ley cuando te pliegas a ella puta!
es mi sangre en tu herida es tu fuego en mis pitillos
es el amor de rodillas y que nunca termina
tu estilo es tu culo, es tu culo, es tu culo
Todos esos puertos nocturnos ese crío que quisiéramos
y luego que ya no queremos desde que me haces señales
en el rincón de una réplica hundida en tu bien
por la sangre de mi racimo y el vino de tu vid
todo ello mezclándose en memoria nuestra
en esos mundos perdidos del año ochenta mil
cuando nosotros ya no estaremos y cuando renaceremos
todas esas historias un poco locas todo eso es tu estilo
Tu estilo es tu culo es tu culo es tu culo
tu estilo es tu derecho cuando tengo derecho a tu estilo
es el juego infernal de cara y luego de cruz
es el amor que se calla cuando tú ya no cantas
tu estilo es tu culo es tu culo es tu culo
De tanto querer conocer ya no conocemos nada
lo que me gusta de ti es lo que imagino
en el extremo de un gesto socorriendo mi mano
en tu boca inventada más allá de lo indigno
en esas calles de la noche con mis ojos ocultos
cuando tú sólo reconoces en mi un determinado estilo
cuando yo hago de mí mismo otro imaginado
todas esas historias imprudentes todo eso es tu estilo
Tu estilo es tu culo es tu culo es tu culo
tu estilo es tu ley cuando yo me pliego a ella, guarra!
es tu herida es tu sangre es mi ceniza en tus colillas
cuando la noche ha arrojado sus fuegos y muere
tu estilo es tu corazón es tu corazón es tu corazón
Tu estilo es tu corazón
En el último parráfo, el reglón segundo hay un error de traduccion, "tu estilo es tu ley cuando yo me pliego a ella puta"
ResponderEliminarCorregido, muchas gracias por la observación.
EliminarMagnifique. A chaque écoute, des frissons!
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